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vendredi 21 août 2009

Mamadou Zongo (internationale burkinabè): "les clubs ont peur de m'engager"

























Mamadou Zongo n'a pas pu faire faire étalage de son talent en Europe,en sélection il a toujours été présent,




A 29 ans, Mamadou Zongo dit Bebeto est à une étape charnière de sa carrière. Victime de nombreuses blessures au genou depuis son départ de l’Asec fin 1997, l’attaquant international burkinabé cherche (désespérément) un club pour se relancer. Depuis la capitale française où il vit, « Bébéto » s’est confié à Nord-Sud.



Que devenez-vous ?

(Rires) Je vais bien. Je suis à Paris à la recherche d’un club. Cela fait une année que je vis dans la capitale française. Ces dernières années, j’ai été malchanceux car je me blessais régulièrement dans les différents clubs où je signais. Mais il y a toujours de l’espoir dans la vie. Je m’entraîne avec des amis qui sont également à la recherche de clubs comme moi.


Douze ans après votre départ de l’Asec et de la Côte d’Ivoire, vous restez dans le cœur des sportifs ivoiriens. Que ressentez-vous ?
C’est toujours un plaisir de savoir qu’il y a des gens qui pensent encore à moi. C’est touchant.

Reconnaissez-vous que votre passage à l’Asec en 1997 a lancé votre carrière professionnelle ?
Oui. Mon passage à l’Asec m’a beaucoup aidé. Je dirai même que j’ai appris une partie du football là-bas.

Quels souvenirs gardez-vous de l’Asec mimosas ?
J’ai passé une année 1997 très riche. C’était super ! C’était chaque jour un grand plaisir de m’entraîner à Sol béni et de défendre les couleurs du club en Championnat ou en Coupe.

Avez-vous gardé un contact avec la génération 97 ?
Pas vraiment. De temps en temps, j’ai Bonaventure Kalou au téléphone. Il y a aussi Guel Tchiressoa et Kouassi Blaise.

D’où vient votre surnom Bébéto ?
(Rires) Cela vient des supporters du Racing Club de Bobo-Dioulasso où j’ai démarré ma carrière de footballeur.

Visiblement les nombreuses blessures dont vous avez été victime sont en train de gâcher une belle carrière…
Je suis d’accord avec vous. J’ai vu les ligaments de mon genou se croiser à trois reprises. C’est difficile !

Comment expliquez-vous tous ces malheurs qui vous sont arrivés ? Pensez-vous au mysticisme ?
C’est difficile à expliquer. La dernière fois, c’était lors de la dernière rencontre de championnat aux Pays-Bas en 2005. J’étais en fin de contrat et cela n’a pas arrangé mes affaires.
Comment vous sentez-vous aujourd’hui ?
Dieu merci, je me sens bien. Après tant de blessures, c’est clair que certaines équipes ont peur de m’engager.

Espérez-vous encore retrouver votre meilleur niveau ?
Pour l’instant, j’ai simplement envie de trouver un club et d’enchaîner des matches. De cette façon, je retrouverai le rythme. La confiance aussi et tout va s’enchaîner.

Pensez-vous pouvoir décrocher un contrat avant la fermeture du mercato le 31 août ?
Etant donné que je suis un joueur libre, je peux signer à tout moment. Mais je ne vous cache pas que mon objectif est de rallier le Golfe.

Avez-vous des contacts là-bas ?
Oui. J’ai quelques contacts mais nous sommes en football et tant que rien n’est signé, ça ne compte pas.

En votre absence, les Etalons du Burkina Faso ont quasiment arraché leur qualification pour la Can 2010 en Angola. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
Cela me fait plaisir. Mes coéquipiers ont bien travaillé et je suis content pour eux.

Etes-vous en contact avec la sélection du Burkina Faso ?
Oui. Je connais bien le ministre des Sports et certains dirigeants.

Qu’en est-il du sélectionneur Paulo Duarte ?
On a échangé quelques sms sans plus. Pour l’instant je suis sans club et je ne pense même pas aux Etalons.

Que ferez-vous au soir de votre carrière sportive ?
J’aime m’occuper des jeunes. J’aime aussi le football et je ne m’imagine pas en dehors.


Entretien réalisé au téléphone par Guy-Florentin Yaméogo (Nord-Sud)

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