Les Étalons Juniors du Burkina ont été éliminés par les homologues du Bénin. Malgré leur bonne préparation, les Burkinabè sont tombés dans le piège tissé par les Écureuils: celui de ne pas jouer au football. Ils ont aidé par un trio arbitrale qui a semblé ignoré les règles réglementaires du football. Ce que le public a vécu au stade du 4 août de Ouagadougou est une honte au football africain.
Le Étalons juniors ne participeront à la Coupe d'Afrique des Nations de leur catégorie qui se tiendra en Libye en 2011. Ils ont été sortis de la compétition par les Écureuils du Bénin au tir au but 4#2. Une désillusion pour l'équipe burkinabè bien préparée pour cette compétition. Au delà de cette élimination, l'une des déceptions du public est le comportement des béninois et celui du trio arbitral togolais. Une équipe qui a refusé de jouer au football. Après une deuxième mi temps passée presque dans son camp, le Bénin en deuxième période à plus jouer coucher à terre que sur ses deux jambes. Au moindre contact les Écureuils se laissaient tombés et tournaient au sol comme s'ils agonissaient. Ce qui a occasionné de nombreux arrêts de jeu. Le numéro 3 de cette équipe a été sortie au moins une dizaine de fois par la Croix Rouge.
Honte au football africain
Des enfants de moins de 20 ans qui trichent à cet âge là, on se demande qu'elle avenir auront ces jeunes. Comme on le dit, qui vole un œuf volera un bœuf. Et demain, ces enfants feront pir car ils auront accumulés de l'expérience dans la tricherie. Dans le football des petites catégories, le public attends surtout à un beau spectacle, à des gestes techniques, de belles dribbles, de belles passes, à une équipe qui joue pour se faire plaisir et faire plaisir aux spectateurs. En junior particulièrement, les jeunes essaient de mettre en pratique tout ce qu'ils ont appris en minimes et en cadets. Ce qu'ont fait les jeunes Burkinabè en l'occurrence Louckmane Ouédraogo et Souleymane Sawadogo. On se disait que le phénomène reculait mais le Bénin vient de prouver qu'il faudra du temps avant que les choses ne changent. Le constat dans quelques années est qu'aucun de ces joueurs ne se trouvera au haut niveau où la tricherie n'est pas du tout tolérée. L'entraineur du Bénin a d'ailleurs encouragés son équipe dans ce sens. Il a fui son rôle d'éducateur pour sombrer (excusez du terme) dans le vol. Ce genre de comportement empêche le football africain d'évoluer. On se retrouvera chaque année à s'interroger sur ce qui ne marche: la tricherie ne paie.
Des arbitres complices
Plus grave encore, le trio arbitral togolais a encouragé cette bêtise béninoise. L'arbitre central n'a sanctionné nombreuses simulations malgré l'interpellation de l'un de ses assistants. Il a fermé ses yeux sur le théâtre que faisait les béninois. Le trio devrait d'ailleurs réapprendre certaines règles du football. L'arbitre togolais ignorait qu'il est interdit de soigner un joueur sur le terrain. A plusieurs reprises ces situations se sont répétées sur le gazon. Il a fallu souvent l'intervention du public pour qu'il se souvienne qu'il faut appelé les soigneurs et que le joueur doit être traité hors du champ de jeu. Le gardien béninois a passé près de cinq minutes a se soigner sur le terrain pour que l'arbitre brandisse quatre minutes d'arrêts de jeu. Il y a pourtant eu cinq remplacements pendant la seconde période. Il faut dire que la faute incombe à la Confédération Africaine de football qui tolère ces genres de comportements. Jamais de sanction lorsque ces situations sont enregistrés. L'on préfère toujours tolérés, sous prétexte qu'ailleurs il y a des erreurs de ce genre. C'est pas pour rien que l'arbitrage africain est faiblement représenté au plan mondial. Souvent c'est par pitié lorsqu'on sélectionne certains arbitres pour des compétitions de niveau internationale.
Il faut continuer le chantier
Les Étalons juniors ont montré qu'il savait jouer au football. Ils ont fait plaisir au public malgré les nombreux occasions de but ratés. Le travail enclenché ne doit pas s'arrêter à ce niveau. Il faudrait continuer avec les regroupements périodiques et également des matches internationaux. Car, s'il est vrai que les Étalons se sont bien préparés avec des tournois en Europe, il faut souligner qu'ils n'ont pas eu de matches internationaux pour juger de leur véritable niveau. Le Burkina a pêché par là. Les joueurs ont du talents, il faut poursuivre le travail. On arrête pas un chantier parce qu'il y a eu un accident. Il faut toujours continuer, ça va payer un jour.
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