A peine acquise la difficile victoire sur Toulouse, l’OM s’attaque au Spartak Moscou demain en Ligue des champions. Succès obligatoire pour Charles Kaboré. Ne serait-ce que par fierté…
Charles Kaboré |
Charles Kaboré © SIPA France-Soir. Vous sortez d’une victoire à l’arraché sur Toulouse (1-0). Pourquoi Marseille peine-t-il autant cette saison ?
Charles Kaboré. Pour le moment, nous ne brillons pas trop, mais nous avons un bon groupe. A tous les débuts de saison, nous avons des difficultés. Nous comptons des nouveaux arrivés et tout le monde n’est pas encore au top. Mais on en reparlera à la fin du Championnat et on verra ce qu’il s’est passé d’ici là. Toulouse est une équipe très difficile à jouer – physique, qui ne lâche rien. Et dès qu’un adversaire joue contre Marseille, son visage change. C’est la guerre. Nous, on doit être à 200 %. Tout le monde cherche à nous battre.
F.-S. Demain, vous affrontez le Spartak Moscou pour un match capital en Ligue des champions. Quel est votre sentiment ?
C. K. Rien n’est impossible. Si nous baissons déjà la tête, pas la peine d’aller à Moscou. Nous partons pour gagner. Nous croyons en nous. On peut le faire. On peut tout arracher, comme contre Zilina (7-0). On lit et on entend beaucoup de critiques, on se fait insulter par des supporteurs, mais c’est comme ça. Il faut être professionnel. Parfois il y a des moments difficiles quand on joue dans un grand club. Il faut travailler et se battre. Je préfère mourir plutôt que d’avoir honte. Au Burkina, les mêmes gens qui disent qu’hier j’étais au fond du trou me disent que je suis le meilleur aujourd’hui. C’est comme ça, c’est le business.
Charles Kaboré. Pour le moment, nous ne brillons pas trop, mais nous avons un bon groupe. A tous les débuts de saison, nous avons des difficultés. Nous comptons des nouveaux arrivés et tout le monde n’est pas encore au top. Mais on en reparlera à la fin du Championnat et on verra ce qu’il s’est passé d’ici là. Toulouse est une équipe très difficile à jouer – physique, qui ne lâche rien. Et dès qu’un adversaire joue contre Marseille, son visage change. C’est la guerre. Nous, on doit être à 200 %. Tout le monde cherche à nous battre.
F.-S. Demain, vous affrontez le Spartak Moscou pour un match capital en Ligue des champions. Quel est votre sentiment ?
C. K. Rien n’est impossible. Si nous baissons déjà la tête, pas la peine d’aller à Moscou. Nous partons pour gagner. Nous croyons en nous. On peut le faire. On peut tout arracher, comme contre Zilina (7-0). On lit et on entend beaucoup de critiques, on se fait insulter par des supporteurs, mais c’est comme ça. Il faut être professionnel. Parfois il y a des moments difficiles quand on joue dans un grand club. Il faut travailler et se battre. Je préfère mourir plutôt que d’avoir honte. Au Burkina, les mêmes gens qui disent qu’hier j’étais au fond du trou me disent que je suis le meilleur aujourd’hui. C’est comme ça, c’est le business.
« Pas de sentiment dans le football »
F.-S. Votre nom avait circulé au FC Barcelone pendant un long moment. Qu’en est-il ?
C. K. J’évite d’en parler, ça ne sert à rien. Si un jour je signe là-bas, on en reparlera. Je ne peux pas dire que je n’aime pas le Barça. C’est flatteur que d’entendre ça, mais j’ai prolongé avec l’OM. C’est mon club. Tout joueur rêve de porter un jour ce maillot. Marseille, c’est le football. Ça vit football. C’est extraordinaire de jouer ici. C’est unique en France.
C. K. J’évite d’en parler, ça ne sert à rien. Si un jour je signe là-bas, on en reparlera. Je ne peux pas dire que je n’aime pas le Barça. C’est flatteur que d’entendre ça, mais j’ai prolongé avec l’OM. C’est mon club. Tout joueur rêve de porter un jour ce maillot. Marseille, c’est le football. Ça vit football. C’est extraordinaire de jouer ici. C’est unique en France.
F.-S. Quelle est l’ambiance à l’OM avec les nouveaux arrivants, Gignac notamment ?
C. K. Gignac, c’est un bon mec, et s’il est là, c’est qu’il le mérite. Il n’y a pas de sentiment dans le football. Il est pressé de marquer au Vélodrome. Mais comme c’est un attaquant et qu’il ne marque pas, les gens trouvent que ce n’est pas assez, alors qu’il donne tout à chaque match.
F.-S. Le coach vous a sorti à la mi-temps face au PSG (1-2). Comment avez-vous vécu cela ?
C. K. J’ai raté ma mi-temps. Je glissais, je ne comprenais pas. C’était bizarre… On en a parlé avec le coach. J’ai vécu des moments durs dans mon enfance et aujourd’hui j’essaie de rester positif. Le foot, ça va vite, il faut rester humble.
Propos recueillis par Nicolas Vilas, à Marseille
France-Soir
C. K. J’ai raté ma mi-temps. Je glissais, je ne comprenais pas. C’était bizarre… On en a parlé avec le coach. J’ai vécu des moments durs dans mon enfance et aujourd’hui j’essaie de rester positif. Le foot, ça va vite, il faut rester humble.
Propos recueillis par Nicolas Vilas, à Marseille
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